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Le roman
Résumé du roman
Étienne Bruneau gagnait bien sa vie à la fonderie Garth, où le salaire était bon, mais la pollution l’amenait tout droit vers la tombe. Pour arriver à faire vivre sa famille convenablement, devait-il sacrifier sa santé ? Car il avait du cœur, cet homme visité par le deuil deux fois, perdant une première épouse puis une seconde des ravages de la tuberculose. Devant le diagnostic implacable du médecin, Étienne décide de quitter son emploi et la grande ville pour s’établir dans le Nord, afin d’y refaire ses forces dans un milieu plus sain. C’est dans le village de La Minerve qu’il s’enracine, soutenu par sa mère dans ce retour à la terre inspirant. Car Étienne Bruneau, s’il ne connaît rien à l’agriculture, sait très bien que le bonheur peut se cultiver partout. Le récit de cette tranche de vie (1910-1920) nous permet de découvrir une famille moderne où chacun avait le cœur sur la main.
Étienne Bruneau était-il un visionnaire ? C’est ce que ce roman historique nous permet de découvrir avec, comme toile de fond, un homme éprouvé qui ne s’apitoie jamais sur son sort. Bien au contraire, il aura le courage de faire des choix alors très difficiles, avec une façon bien à lui de cultiver l’esprit de famille afin de faire de cette expérience une aventure où chacun trouvera sa place. Ce roman historique permet un saut dans le passé pour mieux nous démontrer que l’avenir se construit sur des décisions parfois audacieuses.
Extrait de la préface de Paul Piché
« Je suis de ceux et celles qui, privilégiés, ont grandi dans ce pays magnifique : plus haut que les Pays d’en-Haut, comme ça se disait au temps de Claude-Henri Grignon et du curé Labelle. Lorsque Mylène Bruneau m’a confié les premiers chapitres de son manuscrit, c’est comme si je retournais dans mon enfance. À l’exemple de ce travailleur qu’a été Étienne, je suis né « en ville » comme ça se disait… Mais mes pieds se sont accrochés à La Minerve et c’est dans ses forêts et ses campagnes inspirantes que mes racines se sont formées. »
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